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La vie est une garce. Soit tu la baises, soit c'est elle qui te baise | Jem

James Wells
James Wells
∞ Messages : 58
∞ Date d'inscription : 27/02/2019
∞ Adresse : Cité de New York


Mer 27 Fév - 21:50
James Wells
James Wells

QUELQUES INFOS
AGE REEL DU PERSONNAGEVingt-cinq ans tout frais.
DATE DE NAISSANCENé le vingt-cinq février de l'année 2398
ORIGINESNew York, pur produit de la cité.
METIEROfficiellement mécanicien, officieusement voleur et informateur pour Sidney.
GROUPEStrangers
CELEBRITE CHOISIEThomas Brodie-Sangster

TROIS QUALITES
Sait ce qu'il veut, Obstiné, Tête brûlée, Officiellement sociable, Emmerdeur, Provocateur, Manipulateur, Plutôt sportif.
TROIS DEFAUTS
Têtu comme une mule, Caractère de chien, Impulsif, Impatient, Parfois grand solitaire, Sang chaud, Hautain.
APTITUDES AU COMBAT ?Le premier à mourir c'est ce type, celui qui a voulu agresser ta sœur. Tu ne sais pas son nom, tu ne sais pas d'où il vient. C'était quelques années après que tes parents soient morts, et que toi et Ellie vous vous retrouviez seuls. Tu n'avais pas seize ans, elle n'en avait que dix.
Depuis tu as appris à te battre, au couteau principalement car c'était tout ce que tu avais. Tu es plutôt bon, bien que tu évites au maximum les affrontements, tu sais bien te défendre, tu sais où frapper.
Puis tu as eu des armes à feu entre tes mains, tu sais tirer, mais cela fait trop de bruit, tu préfères ce qui est silencieux, surtout que c’est dur de voler des munitions, plus dur que voler de la nourriture. Bien que tu pourrais utiliser un pistolet si jamais il n'y avait pas d'autres solutions.
Tu as aussi appris le combat à main nue, dans des situations… auxquelles tu ne veux pas penser. Tu as appris pour te défendre contre ceux qui essayaient de voler tes heures, contre ceux qui vous voulaient du mal. Tu n'as jamais tué à nouveau depuis cette fois-là mais tu es tout à fait capable de recommencer s’il le fallait.



Qui es-tu vraiment?


2 Mars de l'année 2423, Sur le toit d’un immeuble délabré.

Tu es assis là, à regarder les lumières de la ville s’étendre devant toi. Tu ne sais pas cela fais combien de temps que tu es là, à attendre, à observer sans même bouger. Un vieux carnet tout cornés dans les mains, des feuilles dépassant de çà et là. Tes yeux plongés dans le vide, tes pensées dansant dans un sens puis dans un autre alors que tes doigts se resserrent sur le carnet, finissant par glisser sur la tranche des pages pendant qu’un faible sourire ourlet tes lèvres en considérant son contenu. Un contenu bien particulier, qui s’entremêle avec une cantinière de métal glissée sous ton lit, pleine de carnets ou de pages volantes. Ce n’est pas le premier ni le dernier qui passe entre tes doigts, et alors que tu l’ouvres machinalement, les mots envahissant ton crâne. Tu plonges dans le passé, observant alors les scènes se jouer sous tes yeux, comme si tu n'étais qu'un spectateur devant une pièce de théâtre.

Tu t’appelles Maël, tu as vingt-quatre ans, tu ne perds pas d'heures lorsque tu saignes et ça, c'est ton histoire.



4 Avril de l'Année 2404, Dans une maison résidentielle de New York, Six Ans.

| Chaque jour était presque le même que le précédent. Je me levais, Maman me donnais mon petit-déjeuner puis la douche. Ensuite j'allais à l'école certaines fois, d'autres je restais à la maison. C'était le week-end qu'elle me disait. Ces jours-là, je passais mon temps à jouer avec Maman, ou Papa lorsqu'il était présent, je dessinais aussi, ou j'allais dans le jardin. C'étaient mes jours préférés, les jours de week-end. D'ailleurs, c'est un week-end que ma vie changea. |


Il faisait beau dehors mais pas assez chaud pour jouer dans le petit jardin. Alors, Maël Wells, du haut de ses six-ans-et-déjà-grand, comme il disait fièrement, était plutôt entrain de fabriquer une maquette de voiture avec le nouveau pack de construction que Maman avait ramené du magasin où elle travaillait. Le petit garçon a toujours aimé cela, construire des choses, les réparer avec Papa lorsque quelque chose clochait.
D'ailleurs, il vient s'asseoir sur la chaise à côté de lui et Maël pensa d'abord qu'il allait l'aider à faire sa maquette. Avant de voir Maman s’asseoir de l'autre côté de lui et de passer sa main dans ses cheveux blond. Main qu'il chassa alors qu'elle le dérangeait dans sa réflexion. « Maël, nous devons t'annoncer quelque chose. » Il releva à peine la tête de sa construction, essayant de comprendre pourquoi cette tige était plus grande que ce que disait le plan et pourquoi cela ne tenait pas. « Quoi ? Il n'y a plus de chocolat pour le goûter ? » Maman se mit à rire lors que Papa prit le garçon de six ans et déjà grand sur ses genoux, lui retirant alors sa construction de voiture des mains et l'obligeant à se concentrer sur ses parents.
Les regardant tour à tour, il attendit qu'ils parlent en premier. Car si c'était vraiment un manque de chocolat pour le goûter cela allait être bien compliqué. « Non mon trésor, c'est autre chose. » Maman avait toujours le don pour commencer à dire des choses sans les finir tout de suite, laissant souvent Papa terminer. « D'ici quelques mois, tu vas avoir une petite-sœur. » Maël regarda ses parents avec de grands yeux ronds, l'un après l'autre. Fronçant ses petits sourcils, il regarda Maman et pencha la tête sur le côté. Elle n'avait pas de gros ventre comme il a déjà vu sur des dames qui allaient avoir un bébé. « Une petite-sœur ? C'est vrai ? Comme Theon il a Yara ? » C'était un de ses camarades d'école, un de ses meilleurs amis. Et il n'étaient pas nombreux à l'être. Mais Theon, il le connaissait depuis longtemps car il vivait au bout de la rue et ils se voyaient très souvent. D'ailleurs il se souvient avoir été un peu jaloux que Theon ait une sœur et pas lui. Mais maintenant, il pourrait lui dire qu'il allait lui aussi avoir une sœur. Une toute petite sœur. « Oui, comme Theon. » Peut-être qu'ils pourraient jouer ensemble tout les quatre. Ce serait bien d'ailleurs. « Trop cool ! Elle sera là quand, dis elle sera là quand ? Je pourrais jouer avec ? » Un nouveau rire de Maman qui fit bouder le jeune enfant avant qu'il ne retrouve le sourire lorsqu'ils se mirent tout les trois à compter le nombre de jours qu'il resterait avant que sa petite-sœur ne vienne compléter la famille.

| Comme j'étais naïf. Ho, j'ai toujours aimé Ellie, ma petite-sœur. Je l'aime plus que tout au monde. Mais le monde n'était pas aussi simple et joli qu'un bouton de de fleur. Mais que demander de plus à un enfant qui était heureux comme tout de savoir qu'il aurait quelqu'un sur qui veiller, à protéger. D'ailleurs, ce jour-là, je me le suis promis. Je me suis promis de veiller à jamais sur Elizabeth. |



15 Juillet de l'Année 2407, Quelque part dans un appartement de New York, Neuf Ans.

| J'ai toujours cru que le monde était aussi beau que ce que Papa et Maman disaient. Qu'il était comme les histoires qu'ils me racontaient lorsque je devais aller me coucher. Des histoires que je racontais ensuite à Ellie le jour suivant, en y ajoutant des choses plus démesurées les unes que les autre. |


Maël remplissait son sac les mains tremblantes, il n'avait pas beaucoup de temps mais ses pensées étaient emmêlées au possible. Il essuya les larmes sur ses joues et renifla avant de ramasser un tee-shirt rose de Ellie et le fourrer dans le sac avant d'attraper autre chose. « El ? » L'enfanta sursauta et fit tomber le pull qu'il tenait dans ses mains. Se retournant, il vit sa petite-sœur se cacher à moitié derrière la porte. « Ellie ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Il lui avait dit d'attendre au salon, qu'il allait arriver pendant qu'il faisait leur sac et qu'il cherchait une excuse à lui donner sur pourquoi il le faisait. « Fais quoi El' ? » Mais elle était perspicace pour ses trois ans, et c'était une enfant, comme lui. Et les enfants c'est curieux. Et innocent.
Bien que Maël ne l'était plus vraiment. Parce qu'il savait ce qu'il se passait dehors. Il a souvent entendu des discussions d'adultes. Et puis, son père lui avait bien expliqué qu'il devrait être grand au cas où il arrive quelque chose un jour. L'enfant n'y avait jamais cru, après tout, il ne pouvait rien arriver à ses parents. Normalement. « Je prends des affaires. On va chez Onc'Thomas. » Le seul autre membre de leur famille qu'il connaissait. Il habitait plus loin en ville, pas très loin de Souna, la famille Wells y avait déjà été plusieurs fois. « Pourquoi ? » L'aîné fronça le nez et se retient de pleurer encore une fois. Il ne pouvait pas lui dire. Il n'en avait pas la force. Pas maintenant. Pas lui. Oncle Thomas le ferait à sa place. Il était un adulte, il pouvait le faire. « Parce que Ellie. Va mettre tes chaussures et ton manteau. » Il entendit les petits pas rapide de la petite fille dans le couloir et il soupira.
Se laissant tomber assit par terre, il oublia totalement qu'il devait faire un sac avec leurs affaires. Ellie ne savait encore rien, elle était trop petite. Mais lui, il savait. Et à neuf ans, il n'était plus vraiment un enfant. « Maman, Papa... » Ses mains sur ses yeux, les larmes coulant sur ses joues et passant au travers de ses doigts. Voilà une semaine qu'ils n'avaient plus de nouvelles d'eux. Maël avait été fort lorsque son père n'était pas rentré comme à son habitude, cela arrivait parfois. C'était rare mais pas impossible, et il prévenait toujours à ce moment là. Sauf cette fois-ci.
Pendant trois jours, les membres de la famille Wells furent sans nouvelles. Personne ne semblait rien savoir. Alors la mère des enfants a prit la décision d'aller elle-même le chercher, donnant l'ordre à Maël de rester à la maison et de les attendre. C'est ce qu'il a fait. Il a attendu. Il n'a pas été à l'école pour s'occuper de Ellie qui demandait sans cesse où étaient leurs parents. Puis au bout d'une semaine, il comprit qu'aucun d'eux ne reviendrait.

| Ce jour-là, j'ai compris que je ne serais plus jamais un enfant, mais que je devais tout faire pour que Ellie en reste un le plus longtemps possible. En quelques heures, j'ai pris le rôle de Papa et celui de Maman, je sais que je n'ai pas eut le choix et que si c'était à refaire, je reprendrais la même décision. |



2 Mars de l'année 2423, Sur le toit d’un immeuble délabré.

Tu essuies tes yeux un instant. Bien que tout ceci se soit passé il y a plusieurs années, la douleur était toujours aussi présente. Les souvenirs et les images de ton enfance s'effaçaient pourtant de plus en plus et tu ne savais plus à quoi ressemblait la voix de ta mère ou celle de ton père mais tu sentais toujours l'amour de votre famille.
Ton téléphone se met à sonné et un simple coup d’œil sur le nom de ton correspondant, l'appareil se retrouve à ton oreille. « Salut Chéri. » Une voix de femme ronronne dans le combiné, une femme que tu connais très bien depuis quelques années, une barman pas très loin de la limite de Souna. « Qu'est-ce que tu veux Am' ? » Un soupir. Ton pouce se glisse entre les pages de ton carnet pour ne pas perdre le passage où tu en étais. « J'ai quelqu'un qui te demande au bar. Je lui dis quoi ? » Tu soupires. Elle sait ce qu'il faut dire pourtant. « J'suis pas là. » Les trois mots que tu répètes assez régulièrement à ceux qui te demandent. Ceux qui te font une demande particulière à laquelle tu n'as jamais répondu et à laquelle tu ne répondras jamais. Une seconde nuit. Quelques heures de plus. Ce qui est impossible pour toi. Jamais tu ne passes deux fois dans les draps d'une même personne.
Tu n'ajoutes rien et seul le silence exprime les mots de votre conversation. « Très bien, on se voit plus tard ? » Tu regardes le ciel. Il était encore tôt ce soir. Un regard sur la rue en contrebat. Vraiment tôt, peut-être te resterait-il du temps libre. « Ouais, j'ai juste une course à faire. » Une simple course qui ne devrais pas te prendre trop de temps normalement. « Très bien. A plus tard trésor. » Tu raccroches aussitôt avant de rouvrir ton carnet là où ton pouce gardait toujours la page. Les mots dansent de nouveau sous tes yeux et tes pensées partent à nouveau observer ce passé qui est le tien, ce passé que tu observes toujours en spectateur, entamant le second acte de la pièce. Un second acte encore plus douloureux que le premier, celui qui a fait de toi l'homme que tu es aujourd'hui. Celui qui t'a façonné.

Tu es devenu un adulte le jour là. Tu n'as pas eut le choix, la vie était une garce, tu venais de le comprendre dans la douleur. On venait de te prendre le reste d'innocence que tu avais mais tu as décidé d'en faire une force et d'apprendre de cette leçon.



5 Mai de l'Année 2411, Appartement des Wells à New York, Treize Ans.

| Je me souviens de la douleur. J'avais mal, horriblement mal. Dans tout mon corps. Je me sentais imploser. Je ne savais même pas ce qu'il se passait, je ne comprenais rien. Tout ce que je savais, c'est qu'à partir de ce moment, je n'étais plus le même. Je n'étais plus le gentil et adorable petit Maël. C'est ce jour-là que je suis devenu celui que je suis aujourd'hui. Parce que c'est ce jour-là que j'ai été violé. |


L'appartement était vide et ce constat soulagea aussitôt Maël qui pu se rendre dans la salle de bain sans croiser personne, sans devoir justifier quoi que ce soit. Avec difficulté, il retira ses vêtements abîmés de sang et de semence, cela lui collait la peau et il avait envie de vomir à chaque fois que ses doigts entraient en contact avec.
Allant vomir une dernière fois et entièrement nu, il se vit dans la glace, les larmes coulant sur ses joues. Son corps était souillé, chaque parcelle de peau comportant une trace rougeâtre ou blanchâtre. Et là où cela aurait pu être encore vierge de substances, des couleurs violacées faisaient leurs apparitions. Marques de coups, de doigts enfoncées dans la peau, morsures et griffures. Il ne fallut pas plus d'une seconde supplémentaire pour que Maël se rue sous la douche, frottant son corps adolescent de toutes ses forces, à s'en arracher la peau.
Cela ne partait pas. Les marques étaient toujours là. La douleur qui le déchirait de l’intérieur autant physique que psychologique n'en était que plus forte. Il avait honte. Il avait peur. Il avait mal. Finissant par sortir de sous l'eau, mettant un pantalon et un tee-shirt pour cacher le plus de traces possible, il finit par s'asseoir par terre contre le meuble du lavabo. Fouillant dans le placard à grand bruit, il n'entendait pas quelqu'un parler dans le salon, la porte d'entrée s'ouvrir non plus. Ses oreilles bourdonnaient quand ses doigts se refermèrent sur le couteau de barbier de son oncle.
Ses pensées étaient emmêlées alors qu'il entendait toujours la voix, qu'il sentait toujours les coups et la douleur de la... Il ne réfléchit pas et posa le couteau sur son poignet. Prenant une grande inspiration quand il commença à l'enfoncer dans la seule bande de peau encore vierge, la porte de la salle de bain s'ouvrant dans le même mouvement. « Maël ? » Le jeune adolescent se figea et laissa tomber le couteau qui avait entaillé sa peau. Yiska se tenait là devant lui.

| Yiska est ma sœur depuis que j'ai eut neuf ans. On s'est trouvé tout les trois peu après la disparition de nos parents à Ellie et moi, alors que l'on essayait de se rendre chez Onc'Thomas. Elle est tombé sur nous, on est tombé sur elle et du premier regard on savait qu'on était pareil. Des enfants paumés. Des enfants qui ont été obligés de grandir trop vite. Jamais plus on ne s'est quitté depuis. |


Le blond grimaça alors que la coupure de son bras lui faisait atrocement mal, l'obligeant à se plier en deux. Les autres douleurs étaient là, elles aussi. Comment pouvait-on faire cela à un enfant ? Il n'eut jamais la réponse. « MAEL ! » Le susnommé se tendit en l'entendant se précipité vers lui et baissa le regard pour ne pas la voir. Il ne pouvait pas regarder Yiska alors qu'il l'a sentait prendre le couteau, c'était impossible. Pas après ce qu'il lui était arrivé. « Mais tu es dingue, pourquoi tu fais ça ! » Il ne répondit toujours pas jusqu'à ce que les paroles s'étranglent dans la gorge de sa sœur. Elle avait compris. Elle avait vu. Ses mains furent aussitôt sur lui alors qu'il se recroquevilla dans un glapissement.

Les mains disparurent aussitôt de ses épaules et il se sentit à nouveau respirer. Mais Yiska ne semblait pas pour autant prête à le laisser à son plus grand malheur. « Qui ? » Maël resserra ses bras autour de lui plutôt que de lui répondre. Serrant ses lèvres pour ne laisser filtrer aucun son. Se sœur sembla par abandonner au soupir qu'il entendit, ne se doutant pas de ce qu'elle allait faire ensuite. « Viens là, petit-frère. » Les bras de Yiska se fermèrent sur lui alors qu'il explosa en larmes et en hurlement, griffant, frappant, se débattant pour sortir de cette étreinte. Chose qu'il fini par faire pour se terrer dans un coin de la pièce, sa main cherchant à agripper n'importe quel objet qui pourrait lui permettre de se défendre. Recroquevillant ensuite ses bras au-dessus de sa tête en posture de défense. « Je t'en supplie arrête... S'il te plaît... » Sa voix était brisée. Maël était brisé.

| Quelque part, je pense que c'est grâce à elle, à Ellie aussi, à Onc'Thomas que je suis encore là, que je n'ai pas été capable de reproduire ce geste horrible. Geste qui me coûte aujourd'hui une cicatrice au poignet, comme un souvenir indélébile de ce qui m'étais arrivé le jour-là.
Il a fallut plusieurs jours pour que j'accepte de sortir de l'appartement à nouveau, ne voulant pas inquiéter Thomas ou Ellie, ne voulant pas leur dire. Que Yiska le sache était déjà de trop.Plus personne ne put poser la main sur moi pendant de longs mois, des années même, jusqu'au moment où j’eus assez de force pour faire face. Jusqu'au moment où j'ai su que aimer ce n'était rien qu'une illusion, que prendre et se servir était tout ce qu'il fallait, un exutoire. Mon exutoire. |



24 Novembre de l'Année 2414, Quelque part dans New York, Seize Ans.

| Outre le fait que j'ai eut ma première relation sexuelle consentie et découvert le bienfait de coucher pour le plaisir ? J'ai aussi découvert qu'avoir une relation avec une personne était inutile. Prendre et se servir. C'était tout ce que je voulais. A condition que l'autre soit consentant. C'était ma façon de me guérir aussi.
Puis j'ai appris aussi une autre chose l'année de mes seize ans. J'ai appris que j'étais capable de tuer. Et c'est ce que j'ai fait. |


Maël rentrait de courses, son oncle l'y avait envoyé car il ne travaillait pas aujourd'hui et que c'était son tour. Mais alors qu'il était sur le pas de la porte de l'appartement, son téléphone se mit à sonner. Il fronça les sourcils en voyant le nom de sa sœur s'afficher. Généralement lorsqu'elle appelait à cette heure-ci c'était pour préciser qu'elle était devant la porte et qu'elle avait oublié ses clefs. « Ellie ? » Le souffle cours lui répondant, des bruits qu'il identifia comme des sanglots l’interpellèrent. « El ! El, viens m'aider ! » Et la voix de sa sœur, une voix apeurée lui glaça le sang. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Mais la communication se coupa aussitôt. Les tonalités se faisant entendre dans son oreille, il ne pu s’empêcher de l’appeler, comme pour avoir l'espoir qu'elle l'entende quand même. « Elizabeth ! » Lâchant son sac de courses, Maël couru plus vite qu'ils n'avait jamais couru jusqu'alors. Devenu sportif grâce à ses vols réguliers, mais aussi par envie, il coupa par les rues, grimpant sur les avant-toits pour gagner du temps et de la distance. Ses yeux se brouillaient, la panique faisait tambouriner son sang à ses tempes. A cette heure-ci, elle devait être sur le chemin du retour de l'école. Elle finissait toujours tard les jeudi et à cette époque de l'année il faisait déjà nuit.
Arrivant devant la seule ruelle du trajet, il fut à la fois soulagé d'entendre sa sœur qui appelait à l'aide et encore plus en rogne de savoir qu'on s'en prenait à elle. Un mec, sans doute plus de la trentaine physiquement la tenait clouée au mur, une main sur la gorge. « Lâche-la connard. » Siffla l'adolescent entre ses dents. Se baissant, il ramassa une clef à molette qui traînait là, toute usée, presque rouillée. Le type était plus grand et plus costaud que lui, ce serait pas plus mal d'avoir un moyen de se défendre un peu mieux. « Et puis quoi ? Tu la veux pour toi tout seul c'est ça ? » Le coup de Maël partit tout seul et la clef à molette rencontra la tempe du type qui recula de quelques pas, sonné. « Petit enfoiré... » Cela avait tout juste laissé le temps à Ellie de s'esquiver et d'aller derrière son frère, toujours tremblante. Frère qui regardait son adversaire de haut. « Fallait pas t'en prendre à ma sœur. » Et il le frappa une nouvelle fois, puis voulu le faire une troisième mais le type arrêta l'arme de fortune qui portait son sang. Et il repoussa Maël contre une poubelle, le déséquilibrant et en profitant pour le frapper à son tour, l'étalant au sol. « Alors, tu ne fais plus le malin là, pas vrai ? » Le blond se redressa en grimaçant alors qu'il se faisait surplomber. Et qu'une main s'abattit sur son visage l'envoyant manger le goudron une nouvelle fois. « Tu sais ce que je vais faire quand je t'aurais foutu ta raclée ? » L'homme l'avait redresser en l'attrapant par le col et le bloquant contre le mur. Maël sentit aussitôt un métal froid sur sa gorge. Un couteau. Et le souffle du type à son oreille. « Ta sœur, je vais la frapper, et la frapper encore et encore jusqu'à ce que tu reprennes conscience. Et après ça, je continuerais de la frapper devant tes yeux, jusqu'à ce qu'elle crève. T'aimerais ça, hein ? » Maël vit rouge et donna un coup de genou dans les parties de l'homme, attrapant son poignet qui tenait le couteau, s'en saisissant et le plantant impulsivement dans l'épaule du type.
Il le regarda, paralysé par ce qu'il venait de faire. Mais ses mots dansaient dans sa tête alors que 'homme retirait la lame. L'adolescent ne lui laissa pas le temps de faire quoique ce soit et s'en saisit à nouveau, replantant l'arme dans son adversaire plusieurs fois de suite. Il avait voulu faire du mal à sa sœur. Il avait voulu la blesser. Il l'avait menacer. Il devait mourir. « Maël ! » Il s'en était pris à elle. Il s'en était pris à lui. Cela ne pouvait pas recommencer. Les coups s’enchaînaient sur le corps allongé par terre. L'adolescent au-dessus de lui qui continuait à le frapper. « Maël arrête je t'en supplie ! » Les mains de Ellie autour de lui, sa tête s'appuyant dans son dos et ses pleurs se faisant entendre. Il regarda l'homme qui gisait sous lui. Mort.

| Je ne m'étais jamais pensé capable de tuer qui que ce soit. Je pense que cela ne vient pas d'aujourd'hui, cette rage. Je n'ai jamais eut de doute à propos de son origine. Enfant, j'aimais tout le monde, pour moi, tout était magnifique et aider était naturel. Adolescent, je n'hésitais pas à me montrer hargneux et à intimider ceux qui voulaient m'emmerder. Et je venais de tuer quelqu'un. Vraiment, tout à changer depuis mes treize ans. Tout, au point qu’aujourd’hui je sais que je suis capable d'ôter des vies. Et que cet homme était le premier et sans doute pas le dernier. |



2 Mars de l'année 2423, Sur le toit d’un immeuble délabré.

Ton téléphone sonna, te coupant pour la deuxième fois de la soirée. Mais quelque chose te disait que ce n'était pas à nouveau la même personne qui t'appelait. Et tu vis juste en voyant le nom de ta sœur. Elle devait sans doute se demander où tu étais et pourquoi tu n'étais pas à l'appartement.
Ignorant la musique qui continuait de se jouer, tu feuilletas plusieurs pages pour continuer ton voyage dans le temps.
Ton index s'arrêtant sur une date entourée de rouge et raturée plusieurs fois. Une date que tu détestes depuis qu'elle s'est passée. Une date que tu as en horreur alors qu'enfant, tu n'attendais que ce jour pour connaître la vie d'adulte comme tes parents. Le vingt-cinq février deux mille quatre cent seize. Tes dix-huit ans.
La musique émise par ton téléphone s'arrête et tu tournes la page précédente du carnet. Celle qui résume ce que tu étais avant ta majorité. Avant le début de ce que tu appelles la fin. Tu entames le troisième acte de ta vie.

A dix-huit ans tu as vu le décompte des heures s'afficher sur ton bras, le cœur battant à tout rompre. Ça y était, tu faisais partit des adultes. Ta vie allait changer.



4 Août de l'Année 2415, Garage en plein New York, Dix-sept Ans.

Très vite j'ai su apprendre de mes mains. Depuis petit j'aimais construire des choses, fabriquer, surtout quand cela avait un moteur. Réparer, avoir un outil dans la main, c'était ce que j'aimais. Et la chance m'avait ouvert ses portes quand j'ai atterri dans ce garage où je bosse depuis mes seize ans.


Maël avait arrêté l'école depuis quelques temps maintenant. Il n'y trouvait plus l'utilité d'y aller une fois qu'il fut assez grand pour gagner de quoi vivre. Cela faisait d'ailleurs une bonne paire de mois qu'il bossait dans un garage, après avoir fait plusieurs petits boulots. Il gagnait maintenant assez pour se permettre de ne plus voler, les rares fois où il le faisait encore. « Hey gamin, viens voir ! » Relevant la tête de son moteur, il regarda le Clay, le patron, lui faire signe depuis un coin de la pièce. Posant alors ses outils, il essuya ses mains sur son pantalon tout en le rejoignant, sa clef à molette pendant toujours à sa ceinture. « Qu'est-ce qu'il y a Clay ? Un soucis ? » Ce qu'il n'espérait pas, parce que la journée était plutôt bonne et il ne voudrait pas la voir gâcher pour une engueulade sur une bricole qu'il aurait oublié. « On peut dire ça comme ça. » Maël fronça les sourcils, généralement le patron n'était pas aussi tendre quand quelqu'un faisait de la merde. Il avisa ensuite la moto derrière lui. Ou plutôt la carcasse de ce qui devait être une moto.
Il regarda le tas de ferraille qui portait ce nom plus que celui d'engin à deux roues. Le jaugeant du regard, c'était la première fois qu'il le voyait dans le garage et il savait presque tout les véhicules qui entraient ici ou en sortaient. « Tu vois ça ? » Pour un peu que l'adolescent pouvait le voir, il fronça les sourcils. « Oui. Et ? » Parce que des engins du style ils en ont déjà eut une paire et si le propriétaire de ce truc voulait le voir retaper, il allait devoir casquer suffisamment. « Qu'est-ce que tu dirais d'un petit deal. Quand une pièce qui lui convient atterri au garage, elle est mise de côté pour ce petit bijou. Ensuite, une fois que tu seras majeur et que tu auras tes heures, je te laisserais économiser autant de temps qu'il te faut pour la payer. » Les mots rentraient lentement dans la tête du blond qui observait toujours d'un œil critique le petit tas de tôle qui pointait devant lui.
Il se passe plusieurs anges avant que l'adolescent ne réagisse vraiment, faisant ricaner le plus âgé qui attendait sa réaction. « Pardon ? » Maël pensait avoir très mal entendu. Ce n'était pas possible autrement, parce qu'il n'avait rien fait pour qu'une telle chose soit possible. Il n'était qu'un gosse de la cité, pas destiné à s'élever plus haut qu'il ne l'était déjà. « Je te demande si tu veux cette moto, gamin. » Le regard de l'adolescent du se mettre à briller car le patron du garage se mit à rire et à lui taper sur l'épaule avant de le laisser avec son nouveau jouet. Il n'était pas bien sûr d'avoir compris tout ce qui composait le deal mais rien que le fait de retaper une moto de A à Z faisait de lui l'homme le plus heureux du monde.

| Dire que je ne possède toujours pas cette moto, elle est toujours au garage. Elle n'est pas encore finie de toute façon, certaines pièces arrivent rarement dans nos stock et elles sont quasiment toujours utilisées pour les réparations des clients. Mais je sais que un jour elle sera à moi. Et ce sera alors un nouvel accès à la liberté. |


25 Février de l'Année 2416, Appartement des Wells, Dix-huit Ans.

| Tout le monde attend le passage à l'âge adulte, que ce soit avec empressement ou non. Je n'ai pas fait exception, sauf que je ne savais pas quoi en penser. Parce que j'étais déjà un adulte, depuis longtemps et qu'il ne manquait que l'affichage de mes heures sur le bras pour le prouver. |


Il était minuit et une minute. Maël était assis sur les escalier de secours qui faisaient effet de balcon à sa chambre. Il a passé la soirée à regarder son bras, attendant l'heure fatidique de voit ses fameuses heures s'y afficher. Et maintenant que c'était le cas, il ne savait quoi en penser.
Son doigt caressait sa peau à cet endroit, elle n'avait aucune aspérité. Il faisait aussi le point sur ce qu'était sa vie. Sur l'adulte qu'il était désormais. Un gamin qui a été obligé de grandir trop tôt pour offrir la meilleure enfance possible à sa petite-sœur. Qui a vu et vécu les atrocité qu'on pouvait trouver en ville. Son autre bras en portait une trace toujours aussi visible.
Le jeune homme soupira. Il y a dix ans, il ne pensait pas qu'il allait devenir une telle personne. Il est devenu tout l'opposé de l'enfant qu'il était. Distant et froid avec certaines personnes, chaud et suintant la provocation avec d'autres. Un peu de manipulation pour faire dire ce qu'il souhaitait, surtout lorsqu'il travaillait et que les clients cherchaient à le rouler. Mais aussi ultra protecteur et bienveillant avec sa famille, tendre. C'était une partie de lui. L'emmerdeur, l'empêcheur de tourner en rond comme disaient certains, ironique et sarcastique jusqu'au bout des ongles, très moqueurs et qui se fou de tout et tout le monde. La Gueule d'Ange du quartier, qui n'avait d'ange que le visage et qui avait déjà fait sa petite réputation dans le coin.
C'était comme cela qu'il commençait sa vie. Sa vie d'adulte. Et pour le moment Maël ne voyait pas la différence, hormis les chiffres inscrits sur son bras. Peut-être que dès le lendemain il allait déchanter, ou peut-être pas. Seul l'avenir le lui dirait. Et l'avenir, il l'envoyait se faire enculer.

| Je suis devenu un homme qui a été forgé par la cité de New York. Et maintenant, moi aussi j'entrais dans le jeu et je comptais tout faire pour ne pas le perdre. |



2 Mars de l'année 2423, Sur le toit d’un immeuble délabré.

Tu grognes alors que ton téléphone sonne à nouveau. Ellie est du genre obstinée comme nana, au moins une chose qui l'aidera plus tard. Voulant laisser couler l'appel à nouveau, tu finis par y répondre. « Je suis occupée Ellie. » Ta voix se fait agacée mais tu sens la tension même sans être dans le même endroit que ta cadette. « Tu me saoules Jem. Pourquoi tu rentres pas ? Tu vas encore aller picoler et finir ta nuit à décuver dans un coin de la ville ? Ou a baiser tout ce qui passe à portée ? » Une discussion banale si tu osais dire. Tu es blasé de ce genre de redondance dans vos appel quotidien en soirée, lorsqu'elle sait que tu es fourré elle ne sait où. « Possible. » Fort peu probable car d'une part tu tiens assez bien l'alcool et d'autre part tu sais t'arrêter quand il le faut. Bien que sa dernière question touchait potentiellement juste. « Pauvre con. T'as intérêt à être là demain matin avant que je parte. » Et elle te raccrocha au nez, te faisant soupirer. Ta sœur ne savait pas pourquoi tu ne rentrerais sans doute pas avant l'aurore cette nuit encore. Elle ne savait pas pourquoi tu allais être sur ce toit encore un petit moment sans doute.
En fait, il y a plein de chose que Elizabeth ne sait pas sur toi, des choses que tu n'es pas prêt de lui dire. Comme ce que tu fais en plus de ton métier de mécanicien, ou alors ce qu'il se passe réellement lorsque tu bats. Rangeant ton téléphone une dernière fois, tu fermes les yeux en pensant à ce qui était une autre particularité de ta vie. Une particularité bien étrange et dont tu te serais passé. Ce qui faisait qu'aujourd'hui se jouait sans aucun l'ombre d'un doute le quatrième et potentiel dernier acte de ta vie.

Tu es un strangers. Au début, tu ne savais pas ce qu'ils étaient, qui ils étaient, tu n'en avais jamais vu. Maintenant tu sais. C'est quelqu'un comme toi. C'est quelqu'un qui perd du sang après une blessure sans perdre d'heure. Une bénédiction pour certains, une malédiction pour toi.



26 Mai de l'Année 2418, Garage en plein New York, Vingt Ans.

Si j'avais su le jour-là, je ne serais pas resté plus longtemps que prévu au travail. Je serais rentré à la même heure que d'habitude et j'aurais pu éviter tout un tas d'emmerde qui vont certainement finir par me tomber sur la gueule un jour ou l'autre. Bien que en y réfléchissant, plus tôt je découvrais cela, moins je serais pris au dépourvu.
On vous a déjà dit à quel point ça faisait flipper de découvrir quand on est un Stranger ?


Maël était entrain de ranger les derniers outils. Il était le dernier encore au garage, ayant assuré à son patron qu'il s'occuperait de fermer, qu'il voulait bosser encore un peu sur sa moto avant de rentrer. « Alors c'est là que tu te planques Gueule d'Ange. »[/b][/color] Il releva aussitôt la tête, fronçant les sourcils en reconnaissant le type a l'entrée du garage. Il était venu quelques jours plus tôt pour essayer d'obtenir un véhicule tout en essayant de la payer le moins possible. « Vous n'avez rien à faire ici. On est fermé. » Il retourna à son rangement, essayant d'ignorer la présence du type qu'il entendait s'approcher et ricaner. Cela commençait à sentir bien mauvais. « Je viens pas pour acheter, vois-tu. » Oui, il semblait très bien voir pourquoi il venait chercher des emmerdes ici et à cette heure très tardive. Il avait du préparer au minimum son coup alors qu'il le poussa contre les étagères remplies d'outils ou de pièces mécaniques. « Par ta faute j'ai perdu des heures alors pour compenser, je vais prendre les tiennes. » Il tenait son bras sur la gorge du jeune homme qui essayait de rester le plus stoïque possible. Il avait promis au patron de plus se battre, et surtout pas se battre ici. Il ne voulait pas causer des soucis.
Maël le laissa agir en premier. De toute façon, il était sur son terrain, il pourrait toujours mettre à profit ce qui l'entourait pour répliquer. « Je pourrais juste toucher ta marque mais... » Il vit le couteau refléter la lumière et s'approcher de ses yeux. « Je suis sûr que ce serait plus drôle si je te faisais saigner. » Maël le repoussa et attrapa derechef la clef à molette qui pendant à sa ceinture à chaque heure de la journée qu'il passait en dehors de l'appartement, et ce, depuis qu'il avait compris que la faire jouer dans sa main en dissuadait plus d'un.
Normalement il aurait tout fait pour ne pas se battre mais il n'allait pas non plus rester sans se défendre. « Aller gamin ! Donne moi tes putains d'heures ! » Il vit l'homme se jeter sur lui et l'esquiva une première fois, le laissant perdre de moitié son équilibre et il fit tourner son outil dans sa main, prêt à frapper au bon moment. Ho il ne voulait pas grand chose, juste de quoi suffisamment l’assommer et le foutre dans une ruelle plus loin.
Le second assaut donna pourtant le point à son agresseur qui réussi à lui entailler la joue. « Hahaha, à moi tes jolies petites heures. » Aussitôt Maël porta la main à sa joue et grimaça en sentant le picotement. « Qu'est-ce que... Pourquoi ça ne bouge pas ? » Le blond ouvrit grand les yeux et regarda son propre bras. Ses heures étaient toujours les mêmes. Il n'en manquait aucune.
Il regarda de nouveau l'homme qui semblait aussi choqué qu'effrayé. « T'en es un... » Oui, apparemment Maël en était un. Un Stranger. Et le temps que le mot se fasse entendre dans sa tête, le type se mit à déguerpir encore plus vite que la dernière fois où il l'avait fout dehors. Le blond repassa sa main sur sa joue et regarda le sang, puis son bras. Son cœur tambourinant dans sa poitrine.

| J'ai compris en quelques secondes pourquoi je n'ai pas perdu d'heures ce jour-là. Et la vérité m'a tout autant effrayé que lui avait peur que je ne lui vole ses heures par vengeance. Je venais d'apprendre que j'étais un Stranger, j'avais bien autre chose à penser que d'engager le combat.
Je n'ai jamais revu cet homme par la suite. Et j'ai vécu de long mois dans la paranoïa, dans l'idée que d'autres viennent pour s'en prendre à moi. Je ne l'ai dit à personne, pas même mes sœurs ou mon oncle. Au final, personne n'était jamais venu, ma peur de voir ce secret s'éventer s'étouffa et je fis tout pour le faire oublier, pour étouffer cette information loin dans mon cerveau et ne jamais la sortir.
C'est ce même jour que j'ai choisi de changer de nom, de me faire appeler James. Pour me protéger. Parce qu'en quelques minutes, j'étais devenu la cible de Elys. |


5 Mars de l'Année 2419, Quelque part dans un bâtiment de Souna, Vingt-et-un Ans.

| Je ne savais pas vraiment dans quoi j'allais. Après tout, avec des rumeurs on pouvait dire tout ce que l'on voulait. Et quand je m'y suis intéressé, je savais que la moitié n'étaient sans doute pas vraie et que tout n'était pas dit. Mais je n'avais pas vraiment le choix, parce que j'avais un projet. Le plus grand projet de ma vie. Et que j'étais prêt à tout pour le réussir. J'en avais fais la promesse. Quitte à passer un pacte avec le Diable. Le Diable qui porte le nom de Sidney MacGowann. |


James se laissa tomber de l'avant toit, un véritable jeu d'enfant pour lui, après avoir observé la rue pendant des heures, remettant correctement son foulard sur le bas de son visage, il resta à observer encore un peu. Sûr qu'il ne s'y passait rien de bien extraordinaire, il entra dans le bâtiment, celui que le dealer lui avait indiqué. Facilement reconnaissable, il était pourtant passé des centaines de fois devant sans se douter de ce qu'il abritait à l'intérieur.
Le jeune homme marchait, le seul bruit de ses pas pour toute compagnie. Enfin, c'était le cas, au début, avant que plusieurs personne ne lui tombent dessus pour l'attraper et tenter de l'immobiliser. Sentant des poignes de fer le tenir par les bras, il continua de se débattre, essayant d'attraper sa clef à molette qui pendait à sa ceinture. Il n'avait pas d'armes, il n'avait pas d'autres moyens de se défendre. Et pourtant, il savait qu'il devait à tout prix éviter un combat, pas maintenant, pas si prêt du but, alors qu'il allait enfin pouvoir commencer le projet de toute sa vie.
Le blondinet se laissa entraîner, se débattant lors que pour la forme. Il ne devait pas être aussi impulsif que d'habitude car il n'avait pas le droit à l'erreur ce soir. Et alors qu'on le relâchait, le poussant au centre d'une pièce qui était loin d'être vide, ses yeux se posèrent sur une personne qui lui faisait face et le toisait. « Bonsoir gamin. » James ne broncha pas et ne montra aucune expression. Devant lui se tenait l'homme qu'il cherchait depuis des mois et qui allait lui permettre d'atteindre son objectif.

| J'ai signé de ma liberté pour celle de ma sœur, pour lui assurer un futur plus sûr que celui qu'elle aurait en restant dans la cité. Je savais que j'allais prendre de très gros risques pour réussir le pari fou de lui obtenir un pass pour le Nord. Ellie avant tout. |



2 Mars de l'année 2423, Sur le toit d’un immeuble délabré, Vingt-cinq Ans.

Tu fermes d’un seul coup le carnet, sortant de tes pensées alors que plus bas dans la rue, tu entends des rires et des conversations plus fortes que les autres. Te redressant de ta position, tu regardes plus bas dans la rue un petit groupe de personnes entrer dans un club dont tu surveillais l'entrée depuis le début de la soirée. Ta cible venait d'y entrer, alors vérifiant ta tenue une dernière fois, tu t'approches du bord du bâtiment pour redescendre sur le plancher des vaches par les escalier de secours, te laissant parfois tomber pour te rattraper au bord, et entrer toi aussi dans le club. Bien que tu ne le fasses pas totalement à contrecœur, tu grimaces quand même en sentant l'odeur et l'ambiance qui n'était pas la tienne t'envahir. Tu aurais mille fois préférer passer la soirée avec ta sœur que d'être là. Mais tu n’as pas le choix si tu veux gagner ces précieuses heures dont tu as besoin.

Aujourd’hui, tu t’appelles James, tu as vingt-quatre ans et tu es officiellement mécanicien. Mais le reste du temps, tu vends tes services ou des informations contre des heures.




INFOS DU JOUEUR


PSEUDO:: Evanae/Blueberry/Cass, rayez la mention inutile
AGE:: Un quart de siècle :13:
DISPONIBILITES:: Régulière
COMMENT AS-TU DECOUVERT NTNL?:: Parce que Oxalys m'a entraîné dans sa faiblesse en me partageant le lien du projet, la c****** :62:
POUR NOUS AIDER::
Code:
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Sidney MacGowann
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Mer 27 Fév - 22:53
Sidney MacGowann
J'ai rien fait.. J'vois pas de quoi tu parles :78:

Bienvenue par ici ma c******e d' :62:
Si tu as besoins de quoi que ce soit tu sais où trouver de l'aide :84: au même endroit que là où j't'ai mis le lien :78: je te souhaite une bonne rédaction de ta fiche et encore merci pour ton inscription :83: :71:
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Lennie Carlson
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Jeu 28 Fév - 9:54
Lennie Carlson
Bienvenuuuuuuuue !!! :62:
Oui je sais je prend à peine le temps de te laisser un message, mais c'est tellement mieux sur pc que sur tel xD

J'ai hate de voir ce que tu vas nous pondre vu comme tu étais à fond durant la création du projet !!!! Bon courage pour ta fiche :62:
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Jeu 28 Fév - 19:06
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bonjour, bienvenue parmi nous, si tu es l'informateur de Sidney il nous faudra un lien, jeune homme.
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James Wells
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Ven 1 Mar - 19:47
James Wells
@Sidney Macgowann ~ :88: :62: :62: :62: :62: :62:

@Lennie Carlson ~ Je sais déjà ce que je vais vous pondre, le seul hic, c'est que j'ai zappé ma clef usb au taff avec touuuuut ce que j'ai écris :36: Faut juste prier que je la zappe pas demain sinon ce sera pas avant lundi pour savoir la suite :84:

@Liliana Hill ~ Holà jolie-cœur :81: Nous aurons un lien :85: Disons que James est un informateur mais qu'il n'est pas lié autant à Sidney qu'on le pense, il reste électron libre, il est juste accro aux marchés qu'ils passent :82: Mais oui, dans tout les cas nos deux loulous se connaissent :70:
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Ven 1 Mar - 20:35
Invité
Ah oui, obligé
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Lennie Carlson
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Sam 2 Mar - 16:14
Lennie Carlson
J'espère alors que tu as pensé à la mettre dans ton sac aujourd'hui :62:
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James Wells
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Sam 2 Mar - 19:35
James Wells
Oui je l'ai récupérer tout à l'heure en passant, du coup là elle est branchée au pc et je pourrais bien avancer la fiche ce soir :55:
Par contre je ne posterais qu'une fois toute l'histoire fini donc pas sûr que ce soit avant demain soir :84:
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Sidney MacGowann
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Mar 5 Mar - 8:55
Sidney MacGowann
it's time






Hey @James Wells  :56:
Voici un petit mot pour te dire qu'il ne te reste qu'un petit jour pour terminer ta fiche, si tu ne demande pas un délai. Après quoi nous serons dans l'obligation de te supprimer et remettre l'avatar en jeu.

J'espère que nous te reverrons très bientôt  :15:



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James Wells
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Mar 5 Mar - 23:59
James Wells
Première fois de ma vie où je reçois un message de ce genre sur une fiche de présa :11:  M'enfin, faut dire que je passe presque ma vie dans mon taff en ce moment ou que mon temps libre est vite occupé par des gens :61: M'enfin, là c'est la bonne :84:

Et osef si y a des fautes ou des mots qui manquent, ou des trucs qui auraient été mieux approfondis, j'ai pas envie de me battre avec les balises qui tiennent pas en place  :15:  Et que je sais avoir oublié des points comme le fait que Jem est bi avec préférence pour les mecs, ou alors sa rencontre avec Yiska, mais là, il m'aurait fallu plus de temps encore pour tout rédiger et je pense que je vais déjà me faire assez aimer vu la longueur de mon histoire  :72:  (ouais les meufs, 11 pages words, ma deuxième fiche de présa la plus longue que j'ai jamais faite :82: )
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Lennie Carlson
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Mer 6 Mar - 15:50
Lennie Carlson
Mon dieu je crois que toi, je vais te hair autant que je hais Sid pour ses histoires de fou et qui t'accrochent jusqu'à la fin..... :13: :2:
Quelle fiche!!! :86:
Merci pour cette superbe histoire, même si elle n'est pas rose, elle est très bien écrite et donne juste envie de savoir la suite!!
Hate de voir ton personnage en jeu en tout cas!!! :62:
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Sidney MacGowann
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Mer 6 Mar - 16:22
Sidney MacGowann
Tu es des notres!





Félicitation, tu es désormais des notres!

J'vois pas de quoi elle parle  :75:  :82: J'ai jamais rien fais moi... tu vois toi ma c*****e préférée ? :61: Breff, tu le sais déjà mais tu m'as fais chialer et tu sais déjà parfaitement comment va être ma Yiska ... tu me connais beaucoup trop ça va pas ça  :74: J'adore ta fiche, même si j'avoue j'avais l’impression de pas en voir le bout, bien que ça a occupé mon heure d'attente au véto  :80:

Ta présentation est désormais validée et ton aventure sur No time no life va pouvoir commencer. Grâce à ta fiche de présensation et aux bonus de base accordés aux jours, ton nombre d'heures pour débuter l'aventure est de 647, fais en bon usage!

Si tu ne l'as pas encore fait, et nous ferons l'impasse sur ce détail   , je t'invite à aller lire le Règlement, ainsi que les diverses Annexes qu'il te faudra savoir pour ne pas te sentir perdu sur le forum. Une fois fait, il te suffira de te rendre dans la partie fiche de liens afin de trouver tes premiers partenaires de rps, et dans la partie inventaire. Tu devras créer obligatoire un sujet pour référencer tout ce que tu vas acheter par la suite et qui te sera utile dans ton aventure. Tu te demande à quoi tu as déjà droit avec les heures que tu as accumulé? Pas de soucis, la boutique t'est déjà accéssible.

N'oublie pas que si tu as le moindre soucis, le staff est là pour répondre à tes questions, tu peux les mp sans soucis. S'ils ne te répondent pas tout de suite, patience, cela va arriver.

Nous te souhaitons tous un agréable moment et un bon jeu sur No time no life!



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James Wells
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Mer 6 Mar - 17:55
James Wells
Tu devrais le savoir pourtant que je fais toujours dans le drama chérie :62: Au moins tu n'auras pas vu le temps passer en la lisant :80:

J'ai hâte de pouvoir enfin commencer à jouer avec vous :26:
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