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(Ouvert à tous) Carnaval de New York

Lennie Carlson
Lennie Carlson
Fondatrice
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Lun 4 Mar - 12:07
Lennie Carlson

IL Y A DES JOIES, QU'IL NE FAUT PAS LOUPER
come sink into me and let me breathe you in, i'll be your gravity, you be my oxygen

Depuis que je suis née, j'ai toujours été habituée à ce que la rancoeur et la jalousie fasse partie du quotidien de chacun. Papa et Nate m'ont toujours appris à vivre dans la peur constante que quelqu'un vienne s'en prendre à moi, et qu'il fallait toujours que je reste sur mes gardes. C'est sans doute ce que tout le monde a fait ici, au vu de tout ce qu'il se passe en ville tous les jours. Il est devenu habituel de marcher dans la rue, et de devoir se cacher pour éviter une balle, les fusillades étant assez courantes, ou bien de croiser quelques corps animés, vidés de leurs heures et laissés sur le côté en attendant qu'on vienne les récupérer.

Heureusement, ce n'est pas tous les jours, et il est possible, parfois, que tout se chaos se transforme en autre chose, de plus festif. Aujourd'hui, c'est le Carnaval de New York, une fête immense qui prend part dans la Souna et qui permet de faire naître des sourires sur les visages des passants. Une grande parade est prévue, des déguisements, de la musique, de la danse, bref, de quoi passer une bonne journée. Elys a bien évidemment envoyé pas mal de ses soldats afin de faire régner l'ordre et qu'il n'y ait pas de débordement. En général, cela se passe plutôt bien, et j'ai rarement eu l'occasion de voir un problème survenir ce jour là.

Comme chaque année, le Nel'Son a réussi à avoir un stand dans la rue, juste devant l'entrée du bar, où on a pu installer un assez long comptoir, plus de quatre mètres, où l'on peut vendre nos boissons. La seule règle à respecter, puisqu'il s'agit d'une occasion spéciale, est de ne pas servir d'alcools maison, sous peine de faire embarquer. Car oui, il est connu que pas mal de bars servent des alcools maison, et Elys fait parfois l'impasse là dessus.

Il est relativement tôt quand je finis d'installer mon matériel, et je regarde autour de moi. Pour le moment, il y a un peu de monde, mais rien de bien peuplé encore. Seuls les soldats se démarquent de par leur nombre en large majorité, mais je crois qu'ils ont interdiction de consommer de l'alcool quand ils sont en service. Ce n'est donc pas sur eux que je peux compter pour faire mon chiffre aujourd'hui. Mais je suis patiente, et j'ai de quoi m'occuper avant le début de la fête. J'allume un petit poste que j'ai pris la peine de sortir, pour mettre un peu d'ambiance vers mon bar provisoire et ainsi, ramener du monde.

Rappel des prix du Nel'Son:

©️ nightgaunt
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Invité
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Mar 5 Mar - 9:07
Invité

Carnaval
Tous



Le carnaval un jour qu'il ne fallait pas manquer, j'aimais bien ce jour de déguisement et de fêtes. Je savais que l'on pouvait me craindre car j'étais la petite protégée de Sidney mais pour ce jour je voulais m'amuser et pas que l'on me craigne.

Habillée en elfe noire assez sexy une légère cape sur le dos, j'espérais en ce jour que mon amour puisse me rejoindre en attendant, j'avais mon garde du corps qui lui ne jouait pas le jeu, triste de le voir ainsi, je m' amuse exceptionnellement à lui faire des baisers partout, au moins il a un maquillage.

Nous partions dans les rues ou les cadavres joncjaient le sol, la réalité de notre vie, le temps, nous courrons après, les riches, les pauvres le monde ne change pas à ma grande peine, j'aurais pu être l'un d'entre eux avant d'être la poupée de Sid.

Enfin nous arrivons, il n'y avait pas encore beaucoup de monde mais cela allait arriver, je longeais les stands avant de m'arrêter devant celui du Nelson, j'avais déjà entendu parler de cet établissement, une ravissante jeune femme était occupée à mettre tout en place.

Bonjour mademoiselle, je m'arrête un peu trop tôt ?

Une voix douce, un sourire, j'espère ne pas lui avoir fait peur.

J'espère qu'il va y avoir plus de monde en ce jour de fête.

Accrochée au bras de mon accompagnement du jour en attendant Sidney qui j'espère pourra venir.

Je prendrais bien un verre mais prenez votre temps

J'avais comme cela le temps de regarder autour de moi ce qui se passai, je gardais mon capuchon sur la tête même si mon visage était à découvert.

La musique du poste était sympas que je fais quelques pas de danse avec celui qui m'accompagnait, j'aimais danser, d'autres nous rejoignent, je change parfois de partenaire, je rigolais nous nous amusons bien, cette petite musique m'était de l'ambiance.





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Lennie Carlson
Lennie Carlson
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Mar 5 Mar - 16:20
Lennie Carlson

IL Y A DES JOIES, QU'IL NE FAUT PAS LOUPER
come sink into me and let me breathe you in, i'll be your gravity, you be my oxygen

Il n'a pas fallu attendre trop longtemps avant de voir les premiers arrivants pour le carnaval. Je suis assez surprise de voir qu'il y a pas mal de gens qui sont venus déguisés, ce qui est assez sympa je l'avoue, même si pour ma part, je n'ai pas revêtis de costume. J'aurai pu, puisque j'aime bien faire la fête et que le ridicule ne me fait aucunement peur, mais j'avoue que passer une journée entière comme ça, aurait sans doute été un supplice. Peut-être que si je me motive un peu, je ferai quelque chose cette après midi.
Une jeune femme habillée en ce qui me semble être un elfe vient me saluer, et je lui retourne le sourire qu'elle arbore. Elle pense être là un peu trop tôt vu que je suis encore entrain d'installer mon matériel, ce qui en soit est simplement que je suis à la bourre. «J'espère qu'il va y avoir plus de monde en ce jour de fête. » J'avoue que je l'espère aussi, même si je n'en doute pas vraiment. Le Carnaval est célèbre, il permet aux gens d'oublier l'espace d'un instant le chaos et la différence sociale qui nous entoure. Alors oui, il y aura sans doute bien plus de monde qui va arriver. « Les gens votn arriver, il est vrai qu'il est encore un peu tôt, et pas tous les stands sont ouverts. Alors d'ici peut-être une heure, ça devrait commencer à bouger un peu plus. » Je commence à installer quelques verres sur une étagère sous mon comptoir, pour les avoir à porté de main quand j'en aurai besoin, et lui fais un sourire. L'homme qui est avec elle semble être son garde du corps, ce qui veut dire que la demoiselle doit venir du Nord. En y regardant de plus près, elle est très jolie, et bien maquillée, même si elle est déguisée, et on peut facilement remarquer sa classe sociale. Rien de choquant dans cela, des gens du Nord, j'en vois tous les jours au Nel'Son. Et je n'ai aucun problème avec eux. Je prendrais bien un verre mais prenez votre temps. J'acquiece avant de continuer un peu mon installation, et finalement, quand je me retourne pour lui demander ce qu'elle désire, je la vois entrain de danser avec les quelques personnes présente non loin d'elle. Elle est rigolote, je dois l'avouer. Je lui fais un sourire, glisse sur le comptoir la feuille que j'avais préparé avec la carte des boissons que je vendrais aujourd'hui, et met mes mains contre ma bouche pour qu'elle entende ce que je vais lui dire, malgré la musique et le fait qu'elle est un peu plus loin qu'au début. « Pour quand vous aurez soif.» Je lui montre la feuille et lui fais un sourire, avant de me diriger vers un autre client qui attend que je le serve. La journée commence.

Rappel des prix du Nel'Son:

©️ nightgaunt


«Couleur Lennie: #cc3366»
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James Wells
James Wells
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Dim 10 Mar - 21:46
James Wells
C'était jour de Carnaval et la ville était en partie en fête. En partie, car tout se passait dans Souna le quartier neutre de New York, celui que tu fréquentais régulièrement pour ne pas dire presque tout les jours. Tes yeux se portent sur les décorations qui mettent en valeur le quartier, les couleurs aussi, plus pétillantes les unes que les autres. Une ambiance qui fait vibrer ton cœur et qui te donne le sourire. Depuis petit tu aimes le Carnaval, c'était une journée que vous passiez en famille, tout les trois, une journée de festivité. Une journée où la joie et les amusements sont de mise et où les larmes restent loin. Tu te souviens aussi du premier Carnaval que tu as fait après la mort de tes parents et lorsque Ellie fut assez grande pour y aller.
Par ailleurs, tu en profites pour jeter un œil à ta petite-sœur qui était tout aussi joyeuse que toi de voir les couleurs et impatiente de participer à la fête. Elle avait enfilé un déguisement de danseuse étoile alors que toi tu étais déguisé comme dans l'histoire ancienne en seigneur de cet ancien Empire en Europe, un empereur romain si tu te souviens de tes cours d'histoire. « Tu restes bien avec Yiska, compris ? Et au moindre soucis tu m'appelles. » Tu vois l'aîné te faire un sourire alors que la plus jeune commence à prendre son air outré. « Je ne suis plus une gosse Jem. » Tu lèves les yeux au ciel. Elle n'en était plus une mais cela fait quand même que peu de temps qu'elle est majeure et elle ne traîne pas souvent dans Souna, et toujours bien accompagnée. « Compris. On se voit plus tard. »
Même un jour de fête et avec Elys en nombre important pour assuré que les festivités se passent bien, tu ne pouvais t'empêcher de t'inquiéter. Surtout que tu as laissé ta clef à molette à l'appartement pour ne pas attirer le regard et parce que cela n'allait pas du tout avec ton costume.

Tu embrasses son front une dernière fois avant de laisser tes sœurs partir dans leur coin, ne voulant pas être mêlé à des histoires de filles, les connaissant elles vont soit parler garçon, ou encore de fringues et toutes conneries du genre. Tu les aimes tes sœurs, mais y a des choses que tu ne comprendras jamais chez elles.
Une fois plus en vue, tu cherches ton bar favori, sachant très bien qu'il serait déjà ouvert à cette heure-ci. Et tu as un grand sourire en voyant le comptoir dehors, oui, il était déjà ouvert et même prêt à recevoir du monde pour faire la fête. Parfait. « Salut Len' ! » Tu vois la gérante occupée à finir les installations déjà bien avancées, elle est encore seule pour le moment mais vu le monde qu'il y aura dans Souna aujourd’hui, pas sûre qu'elle le reste longtemps. « Comment tu vas chérie, besoin d'un homme pour te donner un coup de main ? » Tu t'appuies sur le comptoir, lui glissant un clin d’œil tout en observant la jeune femme blonde déguisée en adorable créature imaginaire qui observe ce qui devait être la carte des boissons. Inconnue au bataillon, tu ne l'as jamais croisé au Nel'son.
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Lennie Carlson
Lennie Carlson
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Lun 11 Mar - 14:14
Lennie Carlson

IL Y A DES JOIES, QU'IL NE FAUT PAS LOUPER
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PIXIES - Where is my mind

Alors qu'une vieille chanson des Pixies passe dans le petit poste qui est installé non loin du comptoir, je commence à chantonner tout en continuant mon boulot. C'est fou comme j'aime les chansons qui datent de l'avant, et non ce que certains peuvent écouter de nos jours. Peut-être est-ce du au fait que tout serait plus simple si je vivais dans ce temps, que j'aurai moins peur de me balader dans les rues de la ville le soir, que j'aurai pas à me préoccuper de ce que me ferait Elys s'ils me trouvaient. Je me suis longtemps intéressée à ce qu'aurait été ma vie si j'avais vécu dans les années 2000, si j'avais été à des concerts avec des amis, si j'avais bu ce qu'on appelé autre fois de la bière, et qui n'avait rien à voir avec ce que sont nos "bières". C'est comme ça que j'ai commencé à préférer écouter du "vieux", du "démodé". Je sais que certains doivent se demander ce que j'écoute et comment je peux encore me procurer ce genre de musique, mais si ça leur plait pas, ils n'ont qu'à changer d'endroit.

Une voix me parvient non loin de moi et je finis par relever la tête pour apercevoir les joues roses de James. Je lui souris pour le saluer avant qu'il ne me demande si j'ai besoin d'un coup de main. Depuis qu'il est devenu un habitué du Nel'Son, et que nous avons fini par sympathiser, il lui arrive souvent de venir derrière le bar sans que je ne lui demande, les soirs où on déborde de monde et qu'on ne s'en sort pas à deux. Bien sûr, j'ai déjà essayé de le remettre de l'autre côté du comptoir, car il n'était clairement pas là pour ça, mais Nate m'avait déjà fait remarqué, que deux mains de plus n'étaient pas de refus. Alors je le laissais, et il me lançait toujours ce sourire de vainqueur que je mourrais d'envie de faire quitter son visage avec deux trois coups. Amicaux bien sûr. «Je vais bien, il fait beau, et ça s'annonce bien pour le moment. Tu sais que si tu passe ce bar, tu ne pourras plus profiter de la journée du carnaval?» Car je le vois venir comme une maison, Nate n'est pas encore arrivé et je ne sais pas à quelle heure il va arriver puisqu'il a du aller faire des courses pour remplir nos placards et en prévision de ce que nous allons vendre aujourd'hui. Du coup, si James a le malheur de commencer à travailler à mes côtés et que je me retrouve débordée, je ne risque pas de le laisser partir pour aller s'amuser. Mais bon, c'est lui qui le décide évidemment, s'il veut bosser au lieu de consommer, c'est son problème, quoi qu'un peu le miens aussi puisque ça fait une rentrée d'heures en moins. Surtout que je le paierais à la fin de la journée. Il ne voudra sans doute pas, trop gentil qu'il est quand il m'aide, mais je ne suis pas là pour me servir de lui et l'exploiter. S'il bosse, alors il gagne, c'est comme ça que mon père m'a élevée, et il n'accepterait certainement pas que je n'applique pas cette règle dans le bar qu'il a fondé. «Nate ne va pas tarder je pense, s'il se décide à se bouger.» Je ris un peu car je sais que si mon frère était là il me mettrait une tape sur le crane en me traitant de crapaud. «Mais bon, pour le moment c'est encore assez calme. Quoi de prévu aujourd'hui?»


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Nina Lemming
Nina Lemming
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Lun 11 Mar - 16:02
Nina Lemming

WELL, I'M LOOKING ON THE BRIGHT SIDE NOW
 

Le Carnaval lui a toujours laissé un sentiment amer en bouche, plus parce qu'elle n'a jamais réussi à se décider sur le fait d'aimer ou non ces effusions de joie déplacées. Le bonheur des autres, quand elle est de mauvaise humeur, l'a toujours fortement dérangé; pourquoi se permettent-ils d'être heureux, quand elle trime dans la merde depuis trop longtemps pour s'en souvenir. Enfin, aujourd'hui est un jour avec, alors Nina laisse de côté son égoïsme habituel pour finir de découper son déguisement, du moins une partie; cette fois, elle s'est simplement amusée à découper le mot "masque" dans du carton, à le peindre et le placer sur son nez, comme des lunettes. Si l'envie de revêtir une tenue absurde la tient au corps, elle doit se faire une raison; ce n'est plus une enfant, l'a-t-elle jamais été d'ailleurs, mais surtout elle n'a pas forcément envie de dépenser des minutes pour une tenue qu'elle ne portera qu'aujourd'hui... Encore qu'étant victime de ses envies, fluctuantes, un déguisement ridicule peut s'avérer être une tenue tout à fait banal un jour de semaine normal. Cheveux relevés, fait hors norme, elle estime son reflet dans une vitrine, dans la rue; c'est presque si elle ne se reconnaitrait pas, accoutrée de ses lunettes absurdes, son visage dégagée de son épaisse chevelure brune qui, d'ordinaire, l'aide à camoufler ses traits aux yeux du monde qui l'entoure. C'est une technique vieille comme le monde, avoir l'air suffisamment remarquable pour, finalement, passer inaperçue.
Quand elle emprunte les allées de New York, c'est encore calme les gens se tirent à peine de leur torpeur pour finir d'installer leurs stands, quelques chars sont déjà présent, à l'arrêt, attendant sagement que le défilé commence. Nina reste donc un instant, là, figée, à observer les monuments roulants, fasciné. Subjuguée même. Les couleurs lui explosent aux yeux comme des feux d'artifices de peinture. C'est à croire qu'elle n'a même jamais vu des palettes dans ces tons-là. Avec ces quelques rayons de lumières, on croirait presque des lucioles, mais là elle extrapole un peu.

Se secouant les puces, comme elle secoue sa tête, Nina reprend sa route; pour elle, bien que ce soit le Carnaval, cela reste un jour de travail. C'est encore mieux de bosser aujourd'hui, qu'il y aura plus de monde dehors, donc plus de légèreté, d'insouciance, une absence fulgurante de vigilance, malgré Elys qui veille. Ils ne pourront pas faire du cas par cas, Nina aura toute l'occasion nécessaire pour agir. Gratter des informations, rameuter des mains supplémentaires à l'organisation, vendre un peu. Si son sens de l'orientation n'est pas le meilleur, elle ne perd tout de même jamais le Nord dans les affaires. Esquivant le peu de foule qui commence à se rassembler, la brunette finit par rejoindre la rue qui mène au Nel'Son, le bar installé dehors et c'est comme s'il scintillait d'une flèche lui indiquant le lieu où se perdre. Quoi de mieux qu'un bar pour choisir des têtes, se faire des contacts. Certains diraient que c'est là l'occasion simplissime de rencontrer des gens, d'apprendre à se sociabiliser, mais Nina ne voit pas forcément les choses comme ça. Le business avant tout, le plaisir après, bien que l'un ne doit pas nécessairement empêcher l'autre.

Ses mains appuient sur une épaule, qu'elle pousse avec une détermination qui manque de faire tomber le grand type qui colle un peu trop une femme, avant de se défiler, le tout sur un simple "Oupsi" de sa part. Son regard vacille, se balade, à travers ses lunettes absurdes, avant de chercher d'où provient la musique. Instinctivement elle secoue la tête en rythme, pianote des doigts sur sa cuisse et chantonne avec la voix qui retentit dans le bar qui se remplit. Elle ne s'y connait pas forcément en musique, mais ces vieux airs d'un autre temps l'attirent plus souvent que ce que ceux de sa génération écoutent. C'est toujours vide, sans rien, alors que ces vieux morceaux lui font vibrer chaque organe, chaque parcelle de son épiderme; ressentir des trucs. S'approchant du comptoir, Nina récupère la feuille qui traine, avec les tarifs, qui n'est sans doute pas poser là à son attention, mais comme personne n'a eu l'air de s'y intéresser, elle la chope entre ses doigts en s'appuyant contre le bar.
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Jack Neil
Jack Neil
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Lun 11 Mar - 17:29
Jack Neil

Carnaval de New York

jack neil

Jack sent déjà que cette journée va être relativement longue, fatiguante. Enfermé dans le restaurant depuis le début du service, il entend déjà des effusions de la fête dans les rues de la ville. Il n'est pas contre le Carnaval, mais disons qu'il n'est pas forcément pour non plus. A quoi bon se voiler la face et s'amuser tous ensemble comme si de rien n'était ? Mais, dans un autre sens, ce n'est peut-être pas plus mal de laisser toutes les douleurs de côté afin de se concentrer sur l'essentiel du moment : prendre du plaisir.
Il finit de servir une table de deux clients, revient en cuisine pour ramener les plats vides à son chef cuisinier. Celui-ci lui déclare qu'il peut prendre une pause d'une heure avant de s'attaquer au service de l'après-midi. Jack acquiesce, attrape son téléphone et son paquet de cigarettes puis se poste à l'extérieur de l'établissement, torchon sur l'épaule. Ses pupilles sombres se déposent sur les différentes personnes qui défilent dans les rues. Certains sont déguisés plus ou moins de façon extravagante et il ne peut pas manquer tous les soldats qui encadrent cet événement.
Jack attrape une cigarette, la coince entre ses lèvres et tire une longue latte dessus. Par chance, le temps est clément ; pourvu que tout cela ne dégénère pas. Dans le fond, ce sont des pensées qu'il ne peut pas s'empêcher d'avoir dès qu'un instant se montre propice pour la paix. Dans ce New York déchiré en deux, ce n'est pas toujours aisé d'y trouver sa place et encore moins d'y survivre. La moindre gaieté peut sembler suspecte, superflue.
Appuyé contre l'enseigne, son patron lui fait passer un sandwich par la fenêtre. Jack demeure un moment installé là, son regard scrutant la foule qui passe et qui échange parfois des regards avec lui.

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Sidney MacGowann
Sidney MacGowann
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Lun 11 Mar - 18:18
Sidney MacGowann
Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais Sidney a toujours aimé le carnaval. Enfin non, ça n’a pas toujours été le cas, mais il a une préférence pour ce souvenir de ces quarante dernières années. Avant, il ne l’oublie pas, parce que ça l’a forgé. Ca a fait de lui, l’homme qu’il est aujourd’hui. Mais il préféré ne pas en parler. Le sujet n’est pas tabou pour autant, mais il aime entretenir le mythe. Bien que vu l’âge qu’il commence à avoir, il va bientôt pouvoir passer maître sur le sujet… Il soupire longuement et glisse sa cigarette entre ses lèvres alors qu’il regarde sa carcasse à travers le miroir qui lui fais face. Il soupire encore une fois face à ce corps qui semble bien moins vieux que lui. Pas qu’il s’en plaint. Bien au contraire, celui là donne un certain avantage, il faut l’avouer. Mais il se demande soudain, comment les choses étaient… avant. Avant ses chiffres qui défilent sur leur avant-bras à chacun. Quand les corps vieillissaient plus vite qu’aujourd’hui. Il lève ses doigts jusqu’aux traits de son visage, ou quelques rides commencent à apparaître sur son front et aux coins de ses yeux. Il relâche sa main et cherche à tâtons, le briquet se trouvant dans la poche du pantalon qu’il porte encore. La peau de son torse sur laquelle ses yeux bleus tombent doucement. Détaillant son squelette visible sous cette membrane affreusement blanche. Sidney penche la tête et laisse le bout de sa cigarette lécher la flamme qui s’échappe de l’objet entre ses doigts. Il inspire profondément la première bouffée agressive, mais si réconfortante de son addiction. Il tourne soudainement des talons, bien qu’il soit pieds nus, et traverse la pièce à grande enjambée. « Il me faut un déguisement, et à vous tous aussi, nous allons au carnaval ! » Lâcha-t-il en entrant dans la pièce où ses deux bras droit étaient en train de discuter. Il avançait vers eux un large sourire aux lèvres, les deux mains tendues vers le plafond. Ils étaient habitués à ses excentricités depuis le temps.

« Une chance pour toi que la saison froide soit passé. Tu te serais drôlement cailler les miches dans cette tenue. » Sidney tourne la tête vers le grand brun a ses côtés, il fronce un peu le nez en forçant un petit sourire. « Cause toujours j’en ai la queue qui frétille. » Dit-il en se tournant histoire de lui montrer l’espèce de pompon de poil qui lui avait était greffer au cul. « Eh regarde, tu m’fais tellement d’effet que j’en ai les tétons tout durs ! » D’un doigt il se met à titiller la pointe du dit téton, en le regardant un sourire con sur la face. « T’as vraiment un grain putain. » Et ils éclatent de rire tous les deux, Sidney lui tape finalement sur la fesse. « Aller on s’retrouve toute à l’heure ma biche. » Et c’est ainsi qu’il s’éloigne dans les rues de la souna, son garde du corps derrière le pompon. Ses épaules qui se secouent encore du rire qu’il a.

La musique l’attire jusque-là. Il s’arrête dans cette rue pas tout à fait bondé. Mais il y a une musique qui date de l’ancien temps et c’est la seule chose qu’il entend à partir de là. Il avance donc devant chaque stand de la rue jusqu’à trouver le bon. Après un rapide coup d’œil à ceux remuant les molécules autour de lui, pourquoi ça ne l’étonne même pas de voir les têtes présentes ? Lennie la patronne du bar qu’il ne connaît pas intimement, qu’il a toujours vue de plus ou moins loin. Une brave fille lorsque l’on connaît son histoire et celle de son ainé. Pendu à ses lèvres ce bon James. Surement l’une de ses meilleures petites mains ! Et puis cette charmante tête brune, encore une petite main qui fait tourner son business bien qu’il verrait bien ses mains ailleurs qu'uniquement dans son business. Il s’avance entre la foule, se stoppant aussitôt et faisant signe à son garde du corps de rester dans le coin, sans pour autant lui coller le pompon cul. Il reprend sa route en direction du comptoir, sans déranger son petit protégé, mais n’étant pas très loin de la belle brune. « T’as fait ton choix ? » Qu’il lui demande sans même un bonjour, bien qu’il arbore un large sourire à l’instant même où elle lève les yeux sur lui.

tenue de Sidney (et on rigole pas !!! ):
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James Wells
James Wells
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∞ Date d'inscription : 27/02/2019
∞ Adresse : Cité de New York


Lun 11 Mar - 22:33
James Wells
Tu fais la moue quand Lennie t'envoie limite paître pour que tu puisses profiter du carnaval. Certes, cette fête tu l'aimes beaucoup mais tu sais que même en finissant derrière le comptoir à donner un coup de main quelconque, tu saurais en profiter aussi. « Tu sais que cela ne me dérange pas. » Donner un coup de main c'était facile pour toi, vu le temps que tu passais au Nel'Son, tu pouvais facilement aider à servir des boissons, tu le fais même régulièrement lorsque tu vois qu'une paire de main ne serait pas de trop. « Je vais aller faire un tour, profiter un peu de ce qui est proposé, manger un bout aussi. » Peut-être voir te sœurs aussi, passer un petit moment avec elle, sans doute pendant un en-cas. Et surtout pour voir si tout allait toujours bien. Ce dont ut ne doutais pas, mais bien que ce soit jour de fête, on ne peut savoir ce qu'il peut réellement se passer ici, dans cette ville, dans ce quartier.

Tu regardes la fille qui a prit la place de la blonde qui tait là à ton arrivée et fronce les sourcils. Tu la regardes, elle te regardes et tu l'ignores, retournant discuter avec Lennie. Elle ne t'était pas inconnue et même sans l'entendre tu pouvais la reconnaître entre mille. Tu ne veux pas voir cette crétine de Nina, personne ne sait vraiment que tu bosses pour Sid et ce n'était pas son larbin en jupe courte qui allait le vendre maintenant.
Écoutant la barman, tu ris en jouant avec ton briquet sur le comptoir, tu devais faire comme si Nina était invisible et tu t'y tiendrais. De toute façon, elle faisait pareil que toi à chaque fois que vous vous croisiez, cela ne devrait pas être trop difficile de faire à nouveau la même chose. « Tu mets beaucoup d'espoir en Nate. » Tu connaissais presque aussi bien le second gérant du bar que tu connaissais Lennie et contrairement à la première, le feeling était bien passé dès le début.
Tu te figes en entendant une voix que tu ne connais que trop bien. Ton corps frissonne alors que tu ne regardes pas dans la direction de Nina, la direction d'où venait la voix. Tes doigts se resserrent sur ton briquet alors que tu fais en sorte de garder un visage impassible. Sid était là lui aussi. « Je vais y aller, appelle-moi si Nate ne descend pas où si tu as besoin d'aide. » Tu te penches au dessus du comptoir pour embrasser sa joue rapidement avant de filer sans demander ton reste. Plus loin tu serais, mieux cela était.

Tu sors ton paquet de cigarette de ta poche, cherchant le briquet dans l'autre sans le trouver. Tu commences à grogner sans pour autant t'arrêter. Tu as du le laisse sur le comptoir lorsque tu discutais avec la patronne mais il était hors de question d'y retourner. Un regard derrière toi, quelques mètres plus loin. Sid toujours présent avec Nina. Non. Hors de question d'y aller à nouveau. Impossible. Tu ne voulais pas leur parler, tu ne pouvais pas.
Râlant toujours sur la perte de ton briquet, cigarette éteinte à la bouche, tu finis par ralentir après être passé devant un petit restaurant. Tu passais souvent dedans mais tu ne t'y étais jamais arrêté, pourtant, en voyant un homme entrain de fumer devant, tu ralentis et fit demi-tour pour le rejoindre. « Excuse-moi, t'aurais du feu ? » Question stupide, il ne pouvait que en avoir, à moins que le destin soit contre toi aujourd'hui et que sa clope ait été allumée par quelqu'un d'autre.
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Clayton Ross
Clayton Ross
∞ Messages : 69
∞ Date d'inscription : 02/03/2019
∞ Adresse : Nord | QG de ELYS.
If you want peace, prepare for war.


Mar 12 Mar - 1:13
Clayton Ross



Clayton Ross n’a jamais vraiment aimé les carnavals, et encore moins depuis qu’il est membre de ELYS. Statut oblige, la plupart du temps, il passe les « fêtes » comme celles-ci en tenue, à faire la loi dans les différents quartiers de la ville. Cependant, aujourd’hui, c’est différent, car il est en OFF. C'est-à-dire qu’il ne travaille pas. Toutefois, même s’il ne met pas son costume pour la soirée, il va rester vigilant durant la soirée. Tel un caméléon, Clay sait se fondre dans la masse, et faire en sorte d’être invisible dans la foule. Invisible pour les citizens, pour les strangers, mais également pour ses propres camarades d’ELYS. Non, ce soir, Clay fait parti d’aucun clan, d’aucun camp.

Depuis toujours, et plus particulièrement depuis ses sept dernières années, Clayton est un loup solitaire. Bien sûr, il fait son job, mais possède plusieurs casquettes qu’il essaye d’utiliser à bon escient. Depuis toujours, il se sent différent. Maintenant qu’il sait ce qu’il est, il comprend mieux les choses : le pourquoi du comment. Bien souvent, quand il se regarde dans son miroir, il se demande s’il est vraiment née du bon côté. Et si, sa vie n’était que fantaisie, mensonge et trahison ? Avec le temps, Ross semble perdu dans son propre esprit, bien qu’il garde la tête sur ses épaules. Il se doute qu’à la moindre erreur, cela lui pourrait être fatal.

Les risques, il sait les prendre. C’est pourquoi Clayton avait décidé de se rendre à la fête, et plus particulièrement dans la Souna, au bar du Nel’son. Là-bas, il voit des têtes qu’il connaît, de près ou de loin, et même dans les dossiers de ELYS. Certaines personnes savent quelle est son identité, d’autres non. Pour être honnête, Ross vient dans ce bar parce que… il y a cette blonde : la gérante, Lennie Carlson. Une fille qu’il connaît depuis bien des années, mais avec qui il n’a jamais vraiment eue une réelle conversation. Pourquoi elle ? Il ne sait pas vraiment, mais il émet quelques soupçons. La seule chose qu’il sait, c’est qu’il se sent attiré par elle. Il sait ô combien elle déteste ELYS et tout ce qui touche le Nord. Alors forcément, il n’a pas le meilleur rôle. Par le passé, il a déjà eu affaire avec certains de ses amis, notamment son frère qui, pour le moment, ne semble pas être présent : une chance. Sa présence ne laisse personne indifférent, car Clayton, c’est du genre à ne pas passer inaperçu. Pas besoin d’en faire des tonnes ou de beugler comme un âne pour attirer l’attention. Elle arrive par elle-même.

Clayton affiche un léger sourire quand il aperçoit Sid, son… grand oncle ? En réalité, ce mec là était un ami à son père décédé sur le terrain quand il avait cinq ans. Depuis, Sid a toujours été une sorte de figure paternel pour lui, à l’image d’un grand ongle dans une famille banale. Bien qu’il n’apprécie pas forcément sa façon d’être et son business. Ensemble, ils font en sorte que tout reste correct et sans trop de bavure entre ML et ELYS. « Toujours bien habillé Sid. » balance-t-il de façon ironique et taquine avant de lui taper doucement sur l’épaule. En avançant, il passe devant Nina : une fille qu’il apprécie beaucoup pour sa franchise.

Néanmoins, il ne s’attarde pas énormément sur elle, ne lui faisant qu’un signe de la tête. Clayton s’assoit alors sur le comptoir, puis jette un œil autour de lui. Tout semble normal sur ce stand et ses alentours, bien que ça défile de plus en plus. Puis, d’un geste de la main, il fait signe à Lennie, puis s’adresse à elle : « Une Vodka, s’il te plaît. » demande-t-il, simplement et poliment. Ni plus, ni moins. Il fixe la jeune femme pendant quelques secondes, toujours intrigué et attiré par ce qu’elle dégage.

Il sait qu’il n’est pas forcément le bienvenu ici, car c’est un ELYS, et pourtant, il est présent. Peut-être pour montrer qu’il n’est pas ce qu’elle croit, ce qu’ils croient. Cette zone est endroit qu’il n’aime pas pour plusieurs raisons. Son père est mort là-bas. Durant une altercation entre les citizens et l’autorité, il fût blessé par balle. C’est grâce à cela qu’il a compris… qu’il était différent… Toutefois, il secoue doucement la tête comme pour penser à autre chose, puis lance un regard vers Sid et Nina. Il sourit à cette dernière avant d’attendre sa boisson. Le carnaval n’échappe pas à la règle, et les gens sont presque tous de sortie. Si pour certains, c’est l’opportunité de s’amusait. Pour d’autres, c’est complètement différent. Il y a de tout pour compléter une planète, encore plus celle-ci. Le regard observateur comme à son habitude, il analyse la situation, vigilant tel l’agent qu’il a toujours été.

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Jack Neil
Jack Neil
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Mar 12 Mar - 19:03
Jack Neil

Carnaval de New York

jack neil

Sa silhouette se découpe sur ce fond si animé - du moins, c'est ce qu'il se perd à imaginer le temps de manger son sandwich. Ayant déposé sa cigarette sur le rebord de la fenêtre derrière lui, Jack s'assoit sur l'une des uniques chaises installées à l'avant du restaurant. D'ordinaire, il y en a davantage, avec des tables, mais avec le carnaval de ce jour, cela laisserait moins de place aux riverains pour s'amuser. Alors, les pupilles finalement un peu dans le vague, Jack visualise la silhouette fine de sa soeur, avec ses longs cheveux noirs tirés en une jolie tresse puis redéposée avec élégance sur son épaule. Elle était belle, sa soeur ; il la revoyait encore en indienne, souriant à ceux qui la sifflaient, sans que jamais personne ne se doute de ce qu'elle avait pu endurer. Elle avait toujours été comme ça, sa soeur, forte. Jusqu'au moment où elle a décidé de quitter cet enfer. Parfois, Jack se demande si elle n'a pas été la plus courageuse de tous.
Ce n'est pas tant qu'il n'aime pas faire la fête, au contraire. C'est souvent un bon moyen de faire des rencontres et de se changer les esprits. Néanmoins, aujourd'hui est l'un de ces jours sans ; en plus, il est coincé au travail jusqu'à la fin de la journée. Autant dire qu'il n'y a clairement aucune raison de se réjouir. Son patron n'est pas un mauvais homme, au contraire, mais ce restaurant est... comment dire... un peu isolé du reste du monde parfois. Les clients sont davantage des habitués que des curieux et faire tourner la machine de cette manière semble souvent peine perdue pour le jeune homme. Mais bon, dès l'instant où il reçoit sa paye à la fin du mois, il ne pas chercher à redire quoique ce soit.
Relevant le visage vers les festivités, il ne termine pas son sandwich et le renferme dans le papier. Il étire ses bras au-dessus de sa tête et abandonne un soupir en se redressant. « Eh merde... » lâche-t-il. Il a encore oublié sa cigarette qui a continué de brûlé pour rien au-dessus de sa tête. Il l'écrase pour en extirper une autre, l'allumer, et finalement se faire héler par un garçon qu'il, jusqu'à présent, n'a jamais vu dans le coin. Il lui demande du feu, Jack acquiesce. « Attrape », lui dit-il en lui lançant son briquet. Il sourit à l'habileté de son interlocuteur et récupère son bien une fois sa cigarette entamée. « César ? » interroge-t-il en détaillant quelques secondes le costume du festivalier.

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Lennie Carlson
Lennie Carlson
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Ven 15 Mar - 17:50
Lennie Carlson

IL Y A DES JOIES, QU'IL NE FAUT PAS LOUPER
come sink into me and let me breathe you in, i'll be your gravity, you be my oxygen



James tire la tronche gentiment et ça me fait sourire. Je sais qu'il n'est pas content que je lui ai dit que je n'avais pas besoin de lui, mais ce serait l'exploiter pour si peu. Et puis, mon frère va vraiment pas tarder, ou du moins, il a intérêt. Mais bon, je sais que je pourrais toujours compter sur lui si jamais il commence à y avoir pas mal de monde et que Nate n'est toujours pas là. « Tu mets beaucoup d'espoir en Nate. » « Oui, sans doute parce qu'on a toujours été habitué comme ça. » Je lui fais un sourire, en repensant un peu à mon enfance. Oui, Nate et moi, c'est une grande histoire, une grande complicité et on fait tout ensemble. Enfin, du moment que ça concerne le Nel'Son. « Je vais y aller, appelle-moi si Nate ne descend pas où si tu as besoin d'aide. » Je savais qu'il n'allait pas lâcher l'affaire. En même temps, depuis que je le connais maintenant c'est une de ses qualités que j'ai remarqué chez lui. Et ça ne peut en être différent aujourd'hui. « ça marche! Merci! » Il s'écarte du bar après s'être penché au dessus du comptoir pour embrasser ma joue et je le regarde faire en riant. Il est vite parti dis donc, je me demande bien où il était pressé d'aller. Je regarde un peu la rue qui commence à se peupler, et petit à petit je vois des nouvelles têtes débarquées devant mon comptoir. Il y a Nina, qui regarde la carte des boissons, et à ses côtés deux hommes. J'y reconnais Clayton, un homme qui vient souvent au bar, et dont j'ignore la raison, mais il m'intrigue beaucoup. A côté se tient un homme déguisé en ce que je qualifierai de bête mythique, même si j'ignore ce que c'est, moitié homme, moitié.... Bouc? C'était comment déjà un bouc avant? Il a l'air quand même haut placé, et de connaitre pas mal de monde, alors je me demande de qui il peut s'agir. Etant donné que Nina est avec lui, je me pose quand même la question, à savoir si ce ne serait pas le fameux MacGowann. J'espère pas en tout cas, car me retrouver en face de lui me donne une réelle envie de lui dire que ce qu'il fait n'est pas bien, et qu'il met la vie des autres en danger. Mais bon, pas aujourd'hui, pas ici. Aujourd'hui c'est la fête. Et puis, si je m'attire ses foudres devant tout le monde, qui sait ce qu'il me fera. Je sais de réputation qu'il ne plaisante pas. Mais bon, avec un peu de chance ce n'est pas lui.... Je m'avance vers le petit groupe et les salue avec un sourire. «Bonjour, qu'est ce que je vous sers?» Clayton me demande une Vodka et j’acquiesce avant d'aller faire ça. Je la dépose devant lui, et me retourne vers les autres. Je sais que Clayton est un bon payeur, je n'ai pas besoin de lui courir après pour qu'il paye sa conso, il le fait toujours de lui même une fois qu'il s'en va comme ça il paye tout d'une traite. ça m'évite de courir pour lui ramener le boitier des heures. D'ailleurs, il serait peut-être temps que je me le mette pas très loin, histoire de ne pas le chercher partout quand j'en aurai besoin. Chaque commerçant à ce  genre de boitiers, mais il en existe plusieurs modèles. Papa avait préféré partir sur un modèle portable, pour éviter que les clients aient à traverser le bar pour venir régler. C'était bien plus facile pour ceux qui étaient dans les salles de groupe en plus. Et vu que c'était super pratique, on a décidé de le laisser, après tout, pourquoi acheter un nouveau boitier si celui ci marche bien. En plus, il n'y a pas de faux contact, il marche à batterie rechargeable sur socle et la lentille de contact est intacte. Je jette un oeil pour voir où je l'ai posé, avant de voir qu'en fait il est déjà sur le bar un peu plus loin de moi. Pourtant, je ne me souviens pas l'avoir déposé ici. Peut-être que c'est Nate avant de partir faire les courses qui a pensé à le sortir. Comme quoi, il est utile quand même. Je regarde Nina, j'espère qu'elle ne va pas chercher à faire des embrouilles aujourd'hui vu qu'entre elle et moi c'est toujours un peu ambiancé et je lui souris.   « Et pour vous?»


Rappel des prix du Nel'Son:

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Nina Lemming
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Ven 15 Mar - 18:51
Nina Lemming

WELL, I'M LOOKING ON THE BRIGHT SIDE NOW
 

Elle passe délicatement ses doigt sur sa nuque, le contact de la chair contre la chair la fait frissonner, plus d'amusement que d'autre chose; Nina n'est pas habituée à ce genre d'extravagance capillaire. Après tout, quand on fait ce qu'elle fait, il faut savoir passer inaperçue, ne se faire repérer que parce qu'on l'a voulu et par ceux dont on veut attirer le regard. Aujourd'hui, étrangement, Nina a le sentiment particulier que certains regards se portent sur elle, pas forcément pour l'observer d'un air suspicieux du coin de l'oeil, mais plus parce qu'ils semblent remarquer une nouvelle demoiselle dans les parages. Ca la fait presque rire et si elle savait y faire, la brunette s'amuserait sans doute de cette nouvelle attraction qu'elle déclenche, mais Nina ne s'intéresse pas et ne sait pas jouer comme ces femmes qu'elle croise souvent entre deux jobs. Le monde féminin reste un mystère pour elle, quand bien même son sexe indique qu'elle en fait parti. C'est ça d'avoir grandi entourée d'hommes toute sa vie, du moins toute sa courte vie; est-ce qu'on peut encore le dire, ça ? Allez savoir. Frottant sa nuque, jouant des petits cheveux frisottés, elle finit par reporter ses doigts sur la base de ses lunettes absurdes, les remontant sur son nez qu'elle retrousse en grimaçant devant la carte. Ca la fera toujours sourire de voir que la liste des alcools est toujours plus développée que celle des boissons softs. Et ce dans tous les bars, parce que même si Nina n'est pas une alcoolique, elle passe pas mal de ses soirées dehors. Un fait que Lennie n'a surement pas manqué de remarquer et qui aurait tendance à l'agacer, mais que voulez vous, Nina s'amuse toujours de voir sa peau rougir. Elle rira surement moins le jour où la baffe tombera, mais en attendant, elle s'en amuse à outrance, encore plus à cet instant où elle sait que la rue se remplira vite dans les minutes, ou les heures à venir et que, bientôt, on ne se discernera presque plus dans la foule.

Ce sont ces instants, précisément quand la foule déboule et provoque comme un raz de marée humain dans les rues, que Nina apprécie. C'est ce qu'elle pourrait placer dans les pours, de sa liste pour déterminer si elle aime ou non le carnaval, autant que dans les contres; d'habtude, elle observe les effusions et les défilés depuis un toit, ou au détour d'une ruelle, tandis qu'à ce moment précis, elle est plongée au coeur même de la festivité.
Ses doigts se referment sur la carte, ses yeux balaient le choix qui s'offre à elle quand une voix résonne près de son oreille. Instinctivement, Nina se redresse légèrement, comme dans un garde à vous qui se veut discret. Elle n'aurait même pas besoin de lever les yeux pour le reconnaître, malgré tout elle le fait... On pourrait décrire son air en imaginant qu'il s'agit d'un fidèle croyant devant l'apparition divine, pure, du Dieu qu'il prie. Sidney est, pour elle et elle seule parce qu'elle n'irait jamais jusqu'à l'audace de penser pour les autres, le seul Dieu vivant qu'elle serait capable de prier. C'est extrême sans doute, mais expliquer ce que ce type, ce que son organisation, représente pour elle serait complexe à souhait et collerait probablement une migraine à n'importe qui - même à la narratrice, déjà atteinte de céphalé.

Le silence s'étend, s'étire, se déforme, alors qu'elle le fixe, ignorant royalement la présence de James d'ailleurs, bien qu'elle l'ait repéré du coin de l'oeil et qu'elle devine facilement le regard qu'il lui lance en passant. Et comme pour lui donner encore un peu le temps de réflechir à une réponse cohérente, une association de mots donnant un sens concret à sa phrase, Clayton Ross fend la foule à son tour pour s'approcher du bar. Ce n'est qu'à sa réflexion, à l'attention de Sidney, que Nina finit par réellement regarder l'homme à ses côtés et remarquer sa tenue... Inattendue. Si bien qu'elle paraît prise entre deux feux ; rire ou pleurer. Ce n'est finalement qu'un sourire un peu étrange qui se dessine sur ses lèvres roses. "Je ne bois pas d'alcool.." qu'elle rétorque, assurée, ce qui lui fait déjà rayer une bonne partie de la liste des choix. Réalisant qu'elle fixe Sidney de manière trop appliquée, Nina tourne à nouveau le regard vers la carte, son index libre qui glisse sur les lignes. "Un soda cerise, tu as ?" Ses yeux, à travers ses lunettes ridicules, passent sur le visage de Lennie qui s'est approchée d'eux. Eux. Le pronom sonne étrangement à ses oreilles, c'est presque gênant de placer Monsieur MacGowann dans le même panier que son humble personne. Presque insultant pour lui, étant donné le très bas rang dont elle est frappée depuis sa naissance. C'est à dire qu'elle ne sait pas ce qui la gène le plus; savoir qu'un homme du Nord l'approche de si près, ou que le chef des Many Time s'adresse à elle en public. La tête bouge un peu, son regard passant à droite et à gauche; coincée entre Clayton et Sid, elle se dit qu'elle pourrait être plus mal tombée tout de même et sourit, intérieurement, à sa chance. "Pourquoi t'es pas déguisée ?" La question s'adresse à Lennie, comme elle pourrait aussi bien s'adresser à Clayton, finalement.. Ca sera au premier qui l'entend et lui répond.
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Lennie Carlson
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Lun 25 Mar - 9:42
Lennie Carlson

IL Y A DES JOIES, QU'IL NE FAUT PAS LOUPER
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Le temps me parait long quand je regarde la troupe qui commence à se pavaner dans les rues, déguisée à n'en plus pouvoir, si bien qu'on ne reconnait pas ceux qui se cachent sous tout cet attirail. Quand on y pense, c'est sans doute le meilleur moyen de voler un paquet d'heures aujourd'hui, et de se fondre dans la masse. C'est pour cela que la ville est si bien gardée. Le nombre de mecs travaillant pour Elys commence de plus en plus à s'agrandir, rendant les rues autant peuplée de militaires que de gens venus faire la fête. La seule différence, c'est qu'eux ne feront pas tourner mon bar.

Nina semble étrange, comme si elle n'était pas la même que celle que je voyais d'habitude, venant fourrer son nez au Nel'Son juste pour m'énerver. Elle semble, sage, ce qui est bien plus qu'étonnant. Peut-être à cause de la présence de cet homme, que je pense être Sidney MacGowann. Rien ne m'assure que c'est lui, mais le respect dont font preuve les gens qui lui adressent la parole est tout de même un bon signe.

Elle finit par relever les yeux vers moi pour me demander si j'ai un truc à la cerise, puisque mademoiselle ne boit pas d'alcool. J'avais oublié ça. Peut-être, il faut que je regarde dans ce qu'on a apporté. « Je dois pouvoir te trouver ça.» Alors que je m'apprête à regarder une nouvelle fois l'homme déguisé, pour savoir ce qu'il veut, pour éviter de faire des miliers d'aller-retour, Nina me demande pourquoi je suis pas déguisée. Ouais, je sais que c'est sans doute pas la dernière à me poser cette question. Pas le temps? Pas la foi? Pas d'idée? Un peu tout je dirai. Mais bon, je ne peux pas lui sortir ça, au risque de passer pour une idiote. « Quoi, tu ne vois pas mon déguisement de plus belle barmaid de la ville?» Je souris et fais quelques signes pour montrer mon corps, comme si je voulais montrer un déguisement, puis je fais un tour sur moi-même. Je m'arrête avant de rire un peu et je la complimente sur ses lunettes, après tout, elle a fait l’effort de se déguiser. Ou du moins, de déguiser son visage. « Sympa les lunettes! Je te trouverai presque jolie comme ça. » Je lui fais un clin d'oeil, avant de me tourner vers l'homme bouc pour avoir sa commande.


Rappel des prix du Nel'Son:

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